Un cultivateur de la région de Saint-Hyacinthe, Gérard Larrivée, s’est fait réveiller samedi dernier par le son du pop-corn qui éclate.

Il était 21h45 jeudi dernier alors que M. Larrivée dormait paisiblement, un son continue de pop-corn qui éclate l’a réveillé.

« Au début je pensais que ça venait de la cuisine, ma fille Mathilde, se fait souvent du pop-corn le soir en écoutant des films sur DVD. Moi je me couche tôt, je suis un cultivateur et je travaille dur, donc quand je me couche je suis fatigué. Il faut vraiment que le bruit soit continu pour que ça me réveille. Alors je suis descendu à la cuisine, Mathilde était avec son nouveau chum au salon en train de necker, pas de pop-corn qui éclate en vu. Je lui ai demandé si elle entendait le pop-corn éclaté, elle a dit non. Il faut dire que la télé jouait un peu fort dans le salon. Je suis alors sorti dehors… batinse le son venait de deux de mes silos. J’ai été réveillé ma femme Alice. ». – Gérard Larrivée, cultivateur maskoutain.

C’est en se rendant sur les lieux que M. Larrivée et sa femme ont constaté qu’avec la chaleur et l’humidité qui sévissait sur Saint-Hyacinthe depuis une semaine, cela a fait chauffer les grains de maïs entreposé dans deux de ses silos pour les faire virer en pop-corn.

Interroger à savoir si les changements climatiques sont la raison que le maïs de ses silos soient transormés en pop-corn, M. Larrivée à répondu ceci.

« J’en parlais l’autre jour du climat avec mon père 92 ans, il me disait que son grand-père a vécu pareille chaleur en 1903 et selon lui, si la tendance était au réchauffement, y a longtemps que ça se serait réchauffer davatage. En 113 ans, même température. Ce sont justes des cycles. » – Gérard Larrivée, cultivateur

M. Larrivée à aussi mentionner que son frère Baptiste, statisticien, voit la même lecture que son père.

Le cultivateur maskoutain a finalement pris ce qui se passait dans ses silos en riant et avec un large sourire M. Larrivée à dit: « J’espère que les vaches aiment le pop-corn. Parce que là ça en fait pas mal pour ma petite Mathilde et son nouveau chum ».

Il a renchérit en disant « C’est le grand monsieur Trump qui sera pas content qu’on ne veulent plus importer du pop-corn américain si d’autres cultivateurs de la région voient aussi leurs silos se transformer en machine à pop-corn géante. ».

Le cultivateur a finalement rajouté: « Ce qui semblait se passer au salon tantôt avec ma petite Mathilde me trouble davantage que ce qui se passe dans mes silos ».