Simon-Pierre Tremblay-Morin, 9 ans, a failli se retrouver aux commandes la C Series de Bombardier à la place d’Airbus.

Le jeune de Roberval, est un as dans la conception d’avions en papier.

« Il est un naturel. Ce n’est malheureusement pas un talent qu’on envoie à America Got Talent car ce n’est pas très glamour. » – Edmond Morin, père de Simon-Pierre Tremblay-Morin

Simon-Pierre concevrait des avions en papier depuis l’âge de deux ans. C’est sa grand-mère, feu Jeanne-Aimée Laurentien, qui lui a tout appris.

C’est son enseignante de deuxième année du primaire, Lysianne-Aurélie Vadeboncoeur-Hamelin qui a contacté la direction de Bombardier via son sitew web en janvier dernier.

Simon-Pierre lors d’un exposé oral avant les fêtes 2016, avait fait le souhait devant la classe d’un jour concevoir des avions et tous dans la classe savaient qu’il était très habile de ses mains pour en faire en papier.

Le jeune Tremblay-Morin a remporté trois tournois provinciaux de conception d’avions en papier mais a perdu en finale, en Colombie-Britannique au printemps dernier alors qu’il a été disqualifié pour avoir utilisé du papier journal au lieu du papier conventionnel de photocopieur.

« C’était sa première finale, nous étions nerveux, et l’Anglais on connaît pas trop ça. Tout le monde à Vancouver parle Anglais ou Chinois. Nous l’Anglais c’est du Chinois pour nous et on parle pas Chinois non plus. Simon-Pierre a donc fabriqué son avion avec de vieilles copies du Journal de Québec et malheureusement en finale, alors que son avion a volé plus loin que le compétiteur asiatique Van Deinzel, ce dernier a fait venir un officiel du concours et lui a mentionné qu’à ses yeux l’avion de Simon-Pierre n’était pas conforme ». –  Josée-Anne Tremblay, mère de Simon-Pierre Tremblay-Morin

La week-end dernière dans un hôtel de Montréal, les dirigeants de Bombardier ont été très impressionnés du talent de Simon-Pierre Temblay-Morin à concevoir des avions en papier mais on préféré l’offre de Airbus pour leur C Series jugeant que le jeune Tremblay-Morin avait encore quelques croûtes à manger en ce qui attrait du lobbying auprès des gouverements.

C’est alors que Bombardier a annoncé lundi soir après les marchés l’entente avec Airbus.

« On savait avant de rencontrer les dirigeants de Bombardier que Simon-Pierre avait un gros compétiteur on ne savait pas que celui-ci s’appelait Airbus » – Edmond Morin