Après avoir augmenté le salaire minimum de ses étudiants travailleurs à 15$, voilà que l’Université de Montréal annonce que les frais de scolarité augmenteront de 50% à l’automne 2017.
« Une société qui travaille est une société qui ne s’éduque pas. Une société qui s’éduque est une société qui étudient et qui n’a pas besoin de travailler. » Jacques Sansfaçon, assistant au recteur Guy Breton, de l’Université de Montréal
Selon ce que a pu apprendre le Journal de Réal, la hausse des frais ne se fera pas graduelle mais augmentera subitement de 50%, comme le salaire minimum des étudiants travailleurs sur le campus.
Forcé, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé ce jeudi que le salaire minimum allait augmenter de 50 cents à partir du premier mai.
« Comme ce ne sont pas tous les travailleurs au salaire minimum qui étudient, cela est donc une juste augmentation par rapport à la hausse des frais à l’Université de Montréal. On aura beau y penser de quatorze heure à midi, c’est ça qui est ça.» – Philippe Couillard, premier ministre
À Concordia, McGill, l’UQAM, l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval, pas question de hausser les frais de scolarité ni de hausser le salaire des étudiants travailleurs.
« Ce sont des bébés gâtés qui devrait remercier le bon Dieu d’avoir une job étudiante très méritoire alors qu’ils arrêtent de se plaindre et qu’ils augmentent leur efficacité dans les coins.» – Armand Frappé, titulaire de la chaire de boxe à l’Universté Laval.
Des petits restaurateurs du Plateau Mont-Royal à Montréal se sont dit inquiets de cette hausse du salaire minimum, eux qui font à peine des profits.
« On a de la misère à rejoindre les deux bouts de la chandelle qui brûle par les deux bouts en fin de mois. Vous me comprenez? Avec une hausse des salaires, on boutiquera la ferme et je retournerai aux études à l’université.» Amanda Erica Camacho, gérante de restaurant Les Ganses de l’Aviateur sur l’avenue du Mont-Royal à Montréal.
Certains propriétaires de bars de danseuses du centre-ville de Montréal se sont dit outrés par l’annonce du premier ministre de la hausse du salaire minimum et risque de faire passer leur danse contact à 11$.
« La plupart de mes filles sont des étudiantes, si elles ont des hausses de leurs frais de scolarité, elles vont devoir s’exhiber davantage en isoloir et la place risque de se transformer en bordel rapidement. » – Jason Astabar, gérant-actionnaire du Cabaret Les Dames à Zone.
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