Un investisseur privé du nom de  Pierre Trremblay s’est vu refuser pour la troisième fois l’obtention d’un permis pour ouvrir un bar de danseuses nues à Sorel-Tracy.

Depuis la fermeture du bat G-String à Saint-Robert en 2013, il y a une forte demande pour des danseuses nues dans la région selon Monsieur Trremblay.

Des clients se déplaceraient même jusqu’à Saint-Hyacinthe et Longueuil pour voir des spectacles érotiques.

« C’est de l’argent qui n’est pas remis dans notre économie locale. Les gens s’en vont à St-Hyacinthe ou Longueuil, consomment là-bas, vont aux snack-bars là-bas, font le plein de leur voiture là, et nous localement, on a des miettes de tout ça » – Pierre Trremblay.

En 2014 monsieur Trremblay avait fait la demande à la ville pour ouvrir un bar de danseuses du nom de Bull Allaire. La ville lui a refusé.

En 2015, il est revenu à la charge en voulant ouvrir un bar de danseuses, cette fois-ci avec le nom Le Carré des Fermiers, pour faire un clin d’oeil à l’organisme Les Cercles de Fermières du Québec. Il a essuyé un autre refus.

Au printemps 2017, monsieur Trremblay fait une nouvelle demande à la ville cette fois-ci avec le nom Tracy L’Eros, un jeu de mot avec Sorel-Tracy. Il semble que les responsables de la délivrance des permis à la ville de Sorel-Tracy n’ont pas dutout apprécié le nom proposé par l’homme d’affaires.

« Ils m’ont dit, c’est une blague ce nom là? Alors immédiatement j’ai suggéré, La pine du Lapin, ils ont rit. J’ai dis alors, ma dernière suggestion est Les Filles à PT,  le préposé était plié en deux et il m’a dit qu’il ferait la demande avec le nom Tracy L’Eros. J’avais déjà un beau logo de dessiner. Vêtue d’un beau bikini noir, une belle femme ronde bien gavée par la gibleotte servie au festival à Sorel-Tracy. Ça l’air qu’ils ont pas aimé.» – Pierre Trremblay

L’homme d’affaires promet de revenir à la charge, avec, un nom qu’il croit que les responsables de la ville vont aimer.

Pier-Luc Pesan et Régis Prudent-Lavoie, tout deux lobbyistes pour le compte de monsieur Trremblay sont d’avis que la ville est de mauvaise foie et ils insistent pour dire foie et non foi.

« C’est clair que ces gens là ont des problèmes de foie, voilà pourquoi il refuse qu’un nouveau débit de boisson avec spectacles érotiques ouvre sur leur territoire » – Pier-Luc Pesan, lobbyiste

Du côté de la Ville on a pas refusé de répondre aux questions du Journal, puisque nous n’en avions pas.