Après avoir fait rire d’elle pendant des décennies dans le magazine Croc, ensuite après qu’un restaurateur de l’endroit se soit approprié de l’invention de la poutine, voici que Drummondville veut le pot.
Des agriculteurs de la grande région de Drummondville espère même que le gouvernement du Québec donnera des permis de culture à de nombreux propriétaires de terres agricoles.
« On espère pouvoir cultiver le pot et que ce soit l’UPAC qui gère la revente du produit et qui empêchera la revente du pot américain sur nos marchés » – Claudio Janelle, agriculteur du Centre-du-Québec
Un conseiller qui a voulu garder l’anonymat mais qui est proche du maire de Drummondville a mentionné au Journal que la mairie de Drummondville songe même a organisé un PotFest cet automne afin de pouvoir faire découvrir aux québécois différent produits dérivés de la marijuana dont la « potine » une poutine dont les patates ont été frites dans l’huile de marijuana.
Les instances de la ville seraient mêmes à la recherche de commanditaires et de subventions pour organiser l’événement, selon la même source.
« Les Trois Accord ont organisé le Festival de la Poutine, serait-il possible que d’autres artistes drummondvillois prennent en charge l’organisation du Festival du Pot? » – Yvan Fortin-Stone, promoteur local
Drummondville veut avoir la culture, la transformation et même avoir sur son territoire le siège social de l’organisme qui s’occupera de la revente.
« Voyons donc, ça pas de bon sens tout ça. Tant qu’à ça la ville pourrait change son nom pour DrummondvillePot. » – Marie-Johanna Lamontagne, drummondvilloise
Des gens d’un entreprise bien en vue dans le domaine informatique à Drummondville serait à concevoir un site Internet dédié à la revente de marijuana pour consommation individuelle. Il serait également possible d’acheter des produits dérivés et de se les faire livrer à domicile. Une partie des profits seraient réinjectés dans le tourisme local.
Non non non, le pot c’est Montréal, capitale mondiale des poteux.