C’est après avoir su que son téléphone était suivi à la trace par des enquêteurs de la SQ que François Bugingo a décidé de tout révéler au grand public.

C’est ainsi qu’il a annoncé sa grande masquarade de reportages inventés de toutes pièces.

« Je savais qu’il me surveillait, et comme je n’allais qu’entre ma cuisine et mon salon plutôt que du Canada à l’Afrique ou l’Europe, j’ai décidé de tout avouer » – François Bugingo

Burgingo avait aussi appris de sources anonymes que son téléphone et celui de collègues journalistes de l’époque étaient tracés par la police. C’est par la suite que la pression était devenue trop forte pour lui et il a fait la déclaration qui a mis fin à sa carrière.

« Je passais également beaucoup de temps dans les salons de massage de la rue Hochelaga, je voulais pas me faire pincer avec le GPS de mon téléphone. Maintenant je peux y aller sans problème, je suis revenu à la bonne vieille padgette. » – François Bugingo

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec s’indigne que des corps policiers puissent enquêter sur des journalistes dans le but de connaître leurs allés et venus via le GPS de leurs téléphones et de pouvoir identifier leurs sources.

Le chef de l’opposition à l’Assemblée Nationale a réclamé la démission de Gaétan Barrette, Ministre de la Santé car pour lui, un tel climat journalistique au Québec est malsain pour la santé mentale des québécois.

Même le controversé Edward Snowden via Twitter a décrié cette enquête de la police sur des journalistes comme Bugingo.